Biographie

Diplômé d’une licence de Musicologie à Princeton University et d’une maîtrise de piano à la Manhattan School of Music, David Abramovitz, né à New York, s’installe en Europe. Il se perfectionne en Italie aux côtés de Bruno Canino et rejoint en France Nadia Boulanger.

Son toucher exceptionnel lui ouvre les portes du Théâtre des Champs-Elysées, de la Salle Gaveau ainsi que la voie des ondes sur Radio-France et à la télévision. Fréquemment invité en Finlande, en Allemagne, en Espagne et en Suisse, ce soliste européen se produit également à New York et San Francisco, à Sydney, Nouméa, Wellington, autant qu’avec les orchestres de l’Opéra de Zurich, de la Ciutat de Barcelona et celui de Palma de Mallorca. Les échos de la presse en sont élogieux, de Telerama («…l’attention au coloris et au galbe, le souci du vrai chant. ») au New York Times («…interpretations bristling with energy and intelligence ») en passant par La Vanguardia (« una versión exquisita »).

Passionné par la voix, il accompagne les plus grands chanteurs : Hans Hotter, June Anderson, Hugues Cuenod, Régine Crespin, Gérard Souzay, Edita Gruberova, Frederica von Stade, Bernard Kruysen, Mady Mesplé, Lucy Shelton… Les jeunes chanteurs font désormais appel à lui : Natalie Dessay, Claire Brua, Elizabeth Vidal, Laurent Naouri, Anna Caterina Antonacci, Cécile Perrin… Il est également sollicité par Renata Scotto, Gina Cigna, Gérard Souzay et Jean Fournet pour accompagner leurs master-classes. Ses compétences musicales et linguistiques (5 langues parlées) lui valent en outre d’être un chef de chant apprécié à l’Opéra Bastille, à l’Opéra de Montpellier, à l’Opéra Studio de Zurich, à l’Ecole de l’Opéra de Paris, à l’Opéra de Los Angeles et au CNIPAL de Marseille. En 2006, il était le directeur musical d’une nouvelle production des « Liaisons dangereuses » de Claude Prey à l’Opéra de Metz.

Avec Cathy Berberian, il sillonne les scènes européennes avec « De Monteverdi aux Beatles ». Ce plaisir de la rencontre entre théâtre et musique se renouvelle avec les oeuvres de Chopin dans Nocturne for Lovers aux Festivals de Chichester et de Melbourne avec Leslie Caron sur des textes de George Sand . On le retrouve avec Schubert et ses poèmes au Théâtre Molière à Paris avec le baryton Gérard Theruel et le comédien Marc Chouppart et en compagnie de Pierre Danais sur des textes de Marcel Proust à la Comédie des Champs-Elysées. Aujourd’hui, il accompagne le très parisien spectacle l’Amour au passé défini dont l’insolence et l’humour, distillés par Denise Bahous, en font « un récital jubilatoire ». L’enregistrement de ces succès de la chanson française du début du siècle, sous le nom de Chansons lestes et féroces (Ed. Mandala), est remarqué par la presse qui note son « piano inventif et poétique ».

Il a également enregistré des mélodies de Sauguet pour Sonpact, de Poulenc avec Laurent Naouri pour Harmonic Records, l’intégrale des mélodies de Ravel (avec Inva Mula, Valérie Millot, Claire Brua, Laurent Naouri et Gérard Theruel) chez Naxos et des mélodies de Fauré (avec Claire Brua et Laurent Naouri) chez Sanctuary/Resonances, ainsi qu’un cycle de mélodies de Bruce Saylor pour Cri et le concerto de Joan Guinjoan avec l’Orchestre de Barcelone et National de Catalogne sous la direction d’Ernest Martínez Izquierdo pour Harmonia Mundi. Ce même orchestre l’a invité à se produire dans une série de concerts pendant la saison 2005-06 dans un programme Fauré. Au printemps 2006 il était à Tokyo avec la soprano Hiromi Omura, au Louvre avec Paul Groves et Laurent Naouri puis à Radio France avec Anna Caterina Antonacci.

Ces dernières saisons David Abramovitz a été au Japon en tournée avec le contre-ténor Dominique Visse, joué en récital à Paris à la Fondation Heinrich Heine, participé à un hommage au philosophe et compositeur Paul Natorp à Berlin en compagnie de ses arrière-petits-fils.
Il a été également la cheville ouvrière d’un grand concert au Théâtre des Champs-Elysées en mars 2009 pour la recherche sur le cancer du sein en compagnie de Felicity Lott, Rosemary Joshua, Violeta Urmana, Stefano Secco, Sandrine Piau, Joyce DiDonato, Laurent Naouri, Ferruccio Furlanetto, Olivier Lallouette, Salome Haller, Sylvie Valayre, Jean-Philippe Lafont, Alfredo Nigro, Mireille Delunsch et le Trio Wanderer.
A la suite de ce concert, il a enregistré un disque de mélodies de Tosti avec Stefano Secco qui sortira au printemps 2011 chez Naxos, et participé à un concert en hommage à la Malibran avec Anna Kasyan, Jean-Marc Phillips et Eve Ruggiéri au Festival d’Antibes.
En 2010, il s’est produit au Musée d’Orsay avec Laurent Naouri et donné des récitals en soliste (dans un programme de valses) à Vichy, Paris et León.